Alors que les premiers vols expérimentaux des taxis volants sont prévues pour les JO de Paris 2024, la première école de pilotes et d’ingénieurs pour les taxis volants va être créée à la rentrée 2025, sur le campus de Cergy-Pontoise .
Cette formation inédite des futurs pilotes est centrale dans la structuration de cette filière encore incertaine et contestée. CY Cergy Paris Université à Cergy-Pontoise (Val-d’Oise), veut ouvrir à la rentrée 2025 la première école formant à la fois des pilotes et des ingénieurs pour les eVTOL (aéronef électrique à décollage et atterrissage verticaux).
Alors que l’Association internationale du transport aérien (Iata) évalue entre 500.000 à 600.000 le nombre de pilotes – tous avions confondus – à recruter dans les 20 prochaines années, les promoteurs des taxis volants veulent éviter une crise de la main-d’oeuvre. Ces drones sont appelés à peupler les ciels des plus grandes villes mondiales afin de déplacer les individus d’une gare à un aéroport ou encore des objets et du matériel médical.
Accessible sur concours, le cursus se déroulera en trois ans et devrait accueillir une soixantaine d’étudiants la première année. « La formation a été validée par le ministère, nous sommes en train de finaliser le dossier », assure le professeur Stéphane Serfaty, qui porte la filière ingénieur « mobilités aériennes avancées électrique (e-MAA) » au sein de CY tech. L’originalité de cette école sera bien de former à la fois des ingénieurs, mais aussi des pilotes, ce qui constituerait une première mondiale. « Nous voulons non seulement former des ingénieurs de très haut niveau pour accompagner les changements des métiers de l’aéronautique, mais pour qu’ils soient aussi capables de voler », précise Stéphane Serfaty. Dans leur parcours, les enjeux d’aménagement du territoire et de la transition énergétique seront également intégrés.
Outre les vols d’essais, la filière des taxis volants doit également réunir l’ensemble de la chaîne industrielle. « Nous allons organiser d’ici la fin de l’année une convention d’affaire pour que donneurs d’ordres et sous-traitants puissent se rencontrer », indique Jean-François Benon, le directeur du Ceevo (Comité d’expansion économique du Val-d’Oise).
Les enjeux financiers sont colossaux. Rien qu’en Europe, le marché pourrait atteindre 4,2 milliards d’euros en 2035 selon l’Agence européenne de la sécurité aérienne (Aesa). Si les Chinois voient déjà leurs appareils voler, les pouvoirs publics et les industriels du monde entier se livrent une véritable course contre la montre pour déployer les premiers modèles certifiés. Une cinquantaine de pays et une centaine de villes y travaillent sérieusement.
En parallèle, se joue une bataille au niveau de l’acceptabilité sociale de ces drones. Après l’avis défavorable rendu par l’autorité environnementale en septembre concernant les nuisances sonores du « vertiport » dédié aux futurs aéronefs qui serait installé sur une barge amarrée au quai d’Austerlitz, le Conseil de Paris s’est prononcé contre le principe de eVTOL le 14 novembre dernier. Certains maires du Val-de-Marne ont également fait part des mêmes réserves quelques jours plus tard.
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